Belo Horizonte : Anthony Vandenbilcke sur le podium du marathon de Manaus

Le départ a été donné à l’aube, dans une atmosphère moite et tropicale. « Je me suis levé à 4h du matin. Il faisait déjà lourd, l’humidité est saisissante à cette heure-là, environ 25 dégrès », explique Anthony Vandenbilcke. « C’est l’un des cadres les plus atypiques dans lesquels j’ai couru. »

Ce marathon amazonien est le deuxième défi de longue distance qu’il relève, après celui d’Ottawa, couru en 3h22 alors qu’il était en échange à Toronto Metropolitan University, au second semestre de son Master 1. « Je voulais voir où j’en étais après Ottawa. J’avais progressé à l’entraînement, je sentais que je pouvais passer un cap. Ce chrono confirme que je vais dans la bonne direction. » Le campus de Belo Horizonte, où Anthony termine son année de M2 l'a aidé dans son projet. « J’ai trouvé formidable d’avoir ce soutien. C’est une vraie reconnaissance, et ça m’a donné envie d’être à la hauteur. »

Un entraînement chaque matin avant d'aller en cours

Loin d’être une préparation improvisée, cette performance est le fruit d’un rythme exigeant et quotidien. « Je m’entraîne le matin avant les cours. C’est parfois dur de se motiver, mais ça structure mes journées et m’aide à garder le cap. » Alors qu'il entre en phase de diplomation en décembre prochain, Anthony vise désormais une carrière dans la gestion de portefeuille. Une voie qui, selon lui, demande la même rigueur que l’entraînement : « Il faut de l’endurance, de la stratégie, et savoir gérer l’effort sur la durée. Le sport m’aide à cultiver ça au quotidien. »