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Un étudiant se lance dans l’Ironman de Nice pour promouvoir l’inclusion par le sport

Campus Grand Paris
Vie étudiante
Programme Grande Ecole

Publié le 19 mai 2025

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Le 29 juin 2025, Enzo Ruiz (programme Grande Ecole) participera à l’Ironman de Nice aux côtés de cinq amis étudiants. Au-delà du défi sportif, il s’engage pour L’Arche à Paris, une association qui accompagne au quotidien des personnes en situation de handicap mental. Objectif : récolter des fonds pour une salle de sport inclusive dans Paris intra-muros.

Enzo, qu’est-ce qui vous a poussé à vous inscrire à l’Ironman de Nice ?

Il faut reconnaître que l’Ironman c’est un vrai mythe ! En tout, il y a 3,8 km de natation, 180 km de vélo, et un marathon pour finir… Je pensais vivre ça bien plus tard, mais l’énergie du collectif m’a porté. On est six amis passionnés de sport, on avait envie d’un défi extrême, mais aussi d’un projet qui ait du sens. Et c’est là que L’Arche est entrée dans nos vies. Je me suis dit que j’allais me charger de la promotion de cette initiative et de chercher à mobiliser des fonds, avec l'aide de la Communauté SKEMA.


Justement, qu’est-ce que L’Arche, pouvez-vous en parler ?

L’Arche, c’est une communauté fondée par Jean Vanier dans les années 60, qui accueille des personnes en situation de handicap mental. Celle de Paris est incroyable. On a été touchés par la simplicité des échanges, la joie du quotidien, la force des liens humains. Très vite, on s’est dit que notre Ironman ne serait pas qu’un exploit sportif. Ce serait aussi un engagement.


En quoi consiste votre action pour L’Arche ?

On veut d’abord donner de la visibilité à cette structure le jour de la course. On portera ses couleurs à Nice. Mais surtout, on mène une campagne de collecte pour financer une future salle d’activités physiques et sportives à L’Arche à Paris. Le sport est un outil formidable d’inclusion. On le voit à chaque entraînement partagé avec des athlètes en situation de handicap. À ce jour, on a récolté 3 735 euros sur un objectif de 30 000. Il reste du chemin.


Comment s’organise votre préparation ?

C’est intense. On s’entraîne plusieurs fois par semaine, en solo ou à plusieurs, avec un focus sur les trois disciplines bien sûr, mais aussi sur la nutrition, la récupération. Ce n’est pas juste du sport, c’est une hygiène de vie. Et c’est un apprentissage de l’endurance… mentale aussi. Je dois reconnaître que ma préférence va à la nation !


Ce projet a-t-il changé votre regard sur le handicap ?

Complètement. L’Arche nous a appris que l’inclusion ne passe pas par des discours mais par des actes. Le simple fait de courir ou de nager ensemble, sans hiérarchie, en partageant un moment, change tout. On ne fait pas ce projet pour les personnes en situation de handicap. On le fait avec elles.


Un dernier mot pour ceux qui vous lisent ?

On va se dépasser, c’est sûr. Mais on a besoin de vous. Chaque don compte, chaque partage aussi. Ce projet n’a de valeur que s’il est collectif. Venez courir symboliquement avec nous. Pour tous ceux qui souhaitent afficher leur soutien à notre cause, nous avons mis en vente des t-shirts dont le fruit de la vente sera reversé à l’Arche.
 

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